La collaboration VR ouvre des possibilités de production colossales

La réalité virtuelle a ouvert de nouvelles perspectives dans de nombreux domaines : gain de temps, simulations réelles à moindre coût, accélération des processus de R&D et de production, la VR est désormais en mesure de répondre à de nombreuses problématiques sectorielles. Elle permet également de resserrer les liens entre les équipes de projet peut importe où elles se trouvent dans le monde, grâce à la collaboration VR. Une étape importante a été franchie pour de nombreuses entreprises et industries.

Chez SkyReal, nous considérons que la collaboration dans un univers virtuel est une évolution qui efface la frontière entre le monde réel et le monde virtuel, créant des rencontres « IRL » dans la « VR ». Le hashtag #IVRL que nous avons créé signifie : In Virtual Real Life (dans la vie réelle virtuelle).

Les simulations « IVRL » permises par la collaboration en réalité virtuelle élargissent et prolongent le lien entre les individus reflétant la création d’un projet commun de quelque nature que ce soit.

La collaboration en VR permet des échanges tels qu’ils sont dans la vie réelle : effaçant la barrière de la distance entre deux équipes de travail. L’oreillette a cédé la place au casque VR, permettant des interactions dans une réalité virtuelle totalement immersive dans laquelle tous les attributs sensoriels humains sont fidèlement reproduits.

Virtual Manikin VR Industry

La collaboration en VR trouve son application dans de nombreux domaines

Les environnements virtuels, comme par exemple ceux que SkyReal a crée, sont conçus pour permettre des rencontres entre deux ou plusieurs individus (des centaines en théorie) aussi réelles que possible. Il est alors imaginable de mettre une équipe sur un projet non encore existant ou en cours de construction dans lequel les lignes ne sont pas clairement définies.

Il est possible de trouver des collaborateurs, clients, fournisseurs ou partenaires pour avancer sur un projet en cours de conception. Celui-ci peut être de nature diverse et concerner la validation d’un plan architectural d’un hôtel ou le design d’une voiture par exemple.

Il est également possible d’organiser des visites virtuelles d’un bâtiment pour valider une étape d’avancement de la conception d’un projet (« review »).

La collaboration VR permet de réunir des ingénieurs sur les phases de conception préliminaire d’un moteur d’avion ou même d’un satellite. Elle permet aussi de réaliser conjointement une revue de conception, valider les différentes phases d’intégration ou effectuer des tests de bon fonctionnement d’un système devient possible.

Une fois entré dans une simulation virtuelle, il est possible de se projeter dans des environnements tout à fait improbables comme la station spatiale ISS ou dans un environnement aquatique aux conditions similaires à celles d’une plate-forme pétrolière.

Une reproduction fidèle des facteurs sensoriels

L’entrée dans un environnement virtuel collaboratif en 3D permet à tous les utilisateurs de retrouver les principaux attributs sensoriels qu’ils utilisent quotidiennement, dans le monde réel.

Plusieurs individus pourront donc se voir, se parler, pointer des objets, annoter des informations pendant une session, dessiner des diagrammes, déplacer des objets virtuels, modifier la structure des objets ou changer les couleurs. Cette liste d’interactions au sein d’une session de travail en réalité virtuelle n’est pas exhaustive car les possibilités sont vastes.

Apprendre à distance à des équipes de maintenance comme celles d’un Airbus dans différents pays, pour effectuer une tâche technique complexe, est désormais tout à fait réalisable grâce à la collaboration en réalité virtuelle.

La pré-définition de scénarios de réalité virtuelle applicables à des projets de grande envergure ouvrira un champ d’action qui pourra devenir un standard à court terme ou un outil de travail collaboratif indispensable à l’instar de ceux que sont devenus webEx et via Skype par exemple.

Les simulations de collaboration virtuelle permettent des gains de temps considérables dans les phases de conception et de production, facteurs clés de l’évolution de la gestion de projet.