Conception, réalisation, apprentissage : les solutions de réalité virtuelle peuvent retranscrire de nombreux usages

Les technologies de réalité virtuelle en milieu professionnel permettent de répondre à différentes problématiques métiers et types d’usages, dont trois se dégagent significativement : la conception, l’assemblage et la formation.

Des modèles de solutions VR professionnelles sur-mesure

La conception, l’assemblage ou la formation, trois usages aujourd’hui retranscrits en environnement virtuel, s’appuient sur l’exploitation de données clientes, sur un historique, pour pouvoir être simulées au cours d’une session VR.
Un éditeur de solutions VR comme SkyReal par exemple, va permettre à des entreprises de créer elles même des expériences virtuelles qui simulent des usages précis et qui répondront directement à des besoins métiers.

Ainsi, une solution de réalité virtuelle donnera à une entreprise les moyens de devenir autonome sur la gestion de ses processus de CAO (Conception Assistée par Ordinateur), d’être plus flexible pour réviser un plan technique, de modifier une étape de production ou la reproduction de gestes séquencés, sans surcoût, etc. Le niveau de personnalisation de l’environnement VR du client, la simplicité de prise en main ou encore l’ergonomie, vont être des aspects centraux dans le développement de la solution de VR.

La réussite de cette étape est donc étroitement liée à l’exploitation d’un historique de données issues du client (projets réalisés, ressources et matériel à disposition, contraintes techniques et de temps, taux de réussite, etc.) et sur lequel l’éditeur VR pourra s’appuyer pour développer une réponse spécifique au besoin client.

L’impact de la VR dans le domaine de la formation professionnelle

L’une des applications immédiate de la VR en milieu professionnel et dont l’impact financier peut être facilement observable est celui de son utilisation dans le domaine de la formation professionnelle.

Généralement très coûteuses, les formations professionnelles nécessitent la mobilisation de personnes compétentes et aptes à diriger des programmes de formations, des locaux et des infrastructures pour pouvoir accueillir l’ensemble des participants, du matériel spécifique, la prise en charge de frais de déplacement, d’hébergement, etc.

Face à de telles contraintes, la réalité virtuelle est capable d’apporter des solutions dans des cas d’apprentissage et de formation très variés, faisant appellent à l’acquisition de connaissances par l’enseignement ou la pratique, mais nécessitant également des investissements financiers conséquents : formations courtes ou longues, standards ou spécifiques, comprenant la répétition systématique de gestes techniques ou l’automatisation de tâches, etc.

Des solutions VR multi-environnements pour passer de la formation traditionnelle à la formation VR

En matière d’environnement, et puisque réside bien là l’un des arguments essentiel de la réalité virtuelle à savoir placer des individus dans des environnements extrêmement proches de la réalité, les technologies de VR permettent de s’entraîner dans différents milieux et différentes situations de travail d’un réalisme très abouti. Des facteurs climatiques pourront être reproduits, l’intensité d’un éclairage ou d’une zone de pénombre également, un milieu aquatique, la hauteur de travail caractéristique de nombreux métiers d’altitudes, le conditionnement d’un événement extérieur, etc.

Dans le domaine de l’automobile et précisément de l’auto-école, il est fort à parier que les cycles d’apprentissage de la conduite en conditions réelles seront amenés à diminuer fortement grâce aux environnements de réalités virtuelles. La précision d’une solution VR conçue pour l’apprentissage de la conduite auto permet d’effectuer la majeure partie des heures de conduite sur un simulateur en VR, avant de réaliser sa dernière heure en situation réelle.

Dans l’aéronautique, le moindre perçage de trou sur une carlingue d’Airbus peut nécessiter une expérience telle qu’on ne pourrait laisser un ingénieur intervenir sans la garantie d’une pratique répétée de la tâche à réaliser. Une simulation VR va permettre de s’exercer autant de fois que nécessaire (plusieurs milliers de fois si besoin) sur des plaques ayant virtuellement les mêmes propriétés que celles constituant une carlingue d’avion. Le but étant d’automatiser le geste de l’ingénieur avec précision et fiabilité, par la répétition de mouvement.

Ce type d’exemple montre que certains métiers nécessitent un apprentissage à la lettre de mouvements spécifiques, d’une séquence ou d’une gamme de gestes ordonnés, qui doivent être reproduit de manière strictement identiques, peu importe le nombre de répétitions. La pratique d’une solution VR permettra ainsi de développer une véritable expertise par la répétition de mouvements et de séquences, sans contraintes de budget, de matériel ou de temps.

Du côté des soft skills, l’apprentissage et la répétition font également partie des débouchés possibles offerts par une solution de réalité virtuelle. La conduite d’une relation commerciale, la résolution de problèmes, la gestion du stress, la confrontation avec la foule ou la peur du noir sont des traits comportementaux sur lesquels un individu va pouvoir progresser afin de les transformer en véritable compétences, par un programme d’entraînement en VR.

Le remplacement des supports de formation physiques par des environnements de réalité virtuelle sera demain une alternative privilégiée puisque beaucoup moins onéreuse et nettement plus rapide à mettre en place ou à répéter dans le temps.
La formation professionnelle des équipes va donc être moins lourde à porter par les entreprises d’un point de vue financier. Un intérêt accru et une augmentation des demandes de formation basées sur la réalité virtuelle au profit des formations professionnelles traditionnelles, est à prévoir, assurément.